Comment avoir une concentration absolue au travail ?

Entre les notifications de notre smartphone, les collègues qui nous racontent leur week-end, les appels et la pause-café… rester focus n’est pas toujours évident. Vous ouvrez vos 6 notifications WhatsApp alors que votre article est ouvert depuis 2 h et vous n’avez écrit qu’une seule phrase.
Vous vous sentez submergé par vos différents sujets et vous ne savez pas où donner de la tête. Se concentrer dans un monde saturé de distractions peut s’avérer délicat. C’est pourquoi, Cal Newport professeur d’informatique américain à l’université de Georgetown a écrit « Deep work ». À travers son livre, il développe la théorie du travail en profondeur.
Aujourd’hui, votre cabinet d’expertise comptable Phenix CONSEILS vous en dit un peu plus sur cette pratique qui vise l’extrême concentration.

Qu’est-ce que le Deep Work ?
Le deep work, travail profond en français est une méthode professionnelle menée dans un état de concentration absolue, poussant nos capacités cognitives à leurs limites. En d’autres termes, le deep work permet de réaliser des projets à forte valeur ajoutée et d’impacter positivement l’entreprise.
Dans le monde de l’entreprise, on attend de nous des réponses rapides, des livrables réguliers pour « démontrer » que l’on est bien actif. Alors, on réalise des tâches rapidement, on répond aux mails pour « prouver » que l’on fait quelque chose. Paraître productif ne signifie pas nécessairement qu’on l’est, et c’est ce que le deep work cherche à prouver.

L’enjeu du deep work
En général, la qualité de notre travail dépend du temps et de l’intensité que l’on consacre aux missions. De ce fait, pour pouvoir se concentrer intensément, on doit choisir un nombre restreint de tâches à accomplir. En effet, plus on se charge de travail, plus on divise notre attention et moins on peut se concentrer profondément sur notre travail.
Il faut garder en tête que la concentration requiert de l’entrainement. Comme jouer d’un instrument ou pratiquer un sport, il faut répéter l’action pour s’améliorer.

Se fixer des priorités
Le deep work vise à éliminer les tâches qui ne sont absolument pas essentielles pour se concentrer que sur ce qui est important. Une fois le choix des missions, il faut se créer un planning avec le temps que l’on souhaite consacrer sur chacune des missions. Il ne suffit pas de choisir la tâche à faire, il faut déterminer quand et pour combien de temps on va travailler dessus. C’est d’une certaine façon, une manière de court-circuiter la procrastination puisque vous savez qu’une fois les 30 minutes passées sur cette mission, vous devrez atteindre votre prochaine plage horaire pour travailler dessus.
En bref, essayez de fractionner vos journées en routines intelligentes. Faites en sorte que votre rapport temps soit calculé et efficient.

Se créer un environnement propice à la concentration
Pour éliminer toutes distractions, il faut songer à :

Éloigner son téléphone. Première source de distraction, le mettre dans une autre pièce ou encore l’éteindre pendant un certain laps de temps peux limiter la tentation. Alternative : désactiver les notifications de son smartphone ;
Fermer sa boîte mail pour ne pas voir les pop-ups s’afficher lorsque l’on reçoit un nouveau mail ou bien désactiver les notifications ;
Écouter des musiques qui nous motivent et qui favorisent notre concentration. Si vous n’êtes pas à l’aise avec l’idée d’écouter de la musique, vous pouvez essayer les bruits blancs. Ce sont des sons qui ont la particularité d’être sur la même longueur d’onde (battements de cœur, vent qui souffle, machine à coudre…) ;
Fermer les onglets de votre navigateur une fois qu’ils ne sont plus utiles. Traiter uniquement l’essentiel en se focalisant sur ses priorités ;
S’isoler dans une salle ou un bureau pendant un laps de temps. Ou s’organiser pour faire du télétravail pour s’assurer d’être au calme, dans la mesure du possible.
N’oubliez pas de faire des pauses. Quelques minutes peuvent suffirent à condition de vraiment déconnecter. Cal Newport évoque sa vision des pauses. Selon lui, il faudrait faire des pauses non pas pour se distraire mais pour reposer et recharger sa concentration. C’est-à-dire toute autre action qui n’engendre pas son smartphone. Que ce soit dans une file d’attente ou à la pause déjeuner, on sort son téléphone. Notre société a habitué notre cerveau à la distraction permanente et donc à la capacité de déconcentration.

Outils favorisant la productivité
De nos jours, nous retrouvons de nombreux outils favorisant l’organisation du travail et ainsi, la productivité. Votre cabinet d’expertise comptable phenix vous en a sélectionné quelqu’un :

Trello : outil de gestion de projet se basant sur la méthode Kanban. Les projets sont organisés et déterminés en fonction de plusieurs critères (urgences, en attente…) ;
Boomerang : extension permettant de choisir quand est-ce que vous voulez recevoir et envoyer des mails. Cela vous permet de contrôler vos communications ;
Morentum : cette extension vous évite la procrastination. En effet, à l’aide d’un tableau de bord, Morentum vous rappel vos missions à faire lorsque vous ouvrez un nouvel onglet dans votre navigateur.

Pour aller plus loin sur le deep work
Pour aller plus loin sur les fondamentaux du deep work, il existe 3 approches :

L’approche monastique : consiste à se fermer complétement du monde extérieur (contacts, smartphone…). Se reclure dans une cabane isolée et ne ressortir uniquement quand l’objectif est atteint. Cette approche est évidemment la plus radicale.
L’approche bimodale : l’individu souhaitant s’exercer à l’approche bimodale détermine un créneau dans lequel il se coupe de tout pour travailler. Comme l’approche monastique mais uniquement pendant un laps de temps défini. Une fois le temps écoulé, il reprend son quotidien et se focalise sur toutes ses autres tâches.
L’approche rythmique : cette approche vise à se créer un rythme régulier de deep work. Par exemple, tous les matins de 10 h à 12 h, vous vous focalisez sur l’exécution d’une seule tâche.

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